Poudlard 1900

Elle s'apprête à décéder?

-Oui j'suis venue vous libérer, sauf que si je meurs vous allez être mal barrés pour votre libération !


crie-t-elle, faisant de son mieux pour masquer sa peur par un ton faussement audacieux.

La demoiselle n'ayant pas d'ailes ni de sort pour manipuler l'air se voit bien embêtée, cependant elle savait qu'elle était dans un rêve... Or si c'était bien son rêve, elle pouvait faire ce qu'elle voulait.

La Gryffondor se concentre afin d'essayer de ralentir sa chute, elle s'imagine très fortement en train de ralentir jusqu'à progressivement s'arrêter et flotter dans les airs.

-Qui t'as parlé de mourir ? Tout dépend de toi ici, c'est ton propre rêve.

Réponde les deux esprits sur le même ton.

-Ou ton propre cauchemar. A toi de choisir qui de nous tu voudras libérer car ton petit manège n'est pas sans conséquence et la brèche que tu as créé dans l'arbre est comme une fissure par laquelle nous nous échapperons de notre prison. Quel malheur n'est-ce pas qu'elle soit seulement assez large pour laisser passer l'un d'entre nous, alors dis nous tout : du rêve ou du cauchemar, qui vas tu choisir ? Dépêche toi, car déjà l'esprit de la Balance s'agite et prépare ses défenses !

Pendant que les deux esprits bavardent, Evie poursuit sa chute incontrôlable. S'imaginer qu'elle ralentie ne semble pas suffire.

-Il va nous falloir plus de détails si tu veux t'en sortir petit esprit libre : soit plus imaginatif : tu veux ralentir ? Soit ! Mais par quelle moyen ? Ne t'inquiète pas, rien n'est trop fou pour ici !

Rien n'était trop fou hein? Bien.

Evie imagine alors que deux immenses ailes recouvertes d'écailles noires poussent alors dans son dos à l'image de celles qu'arborent les dragons qu'elle continue d'admirer malgré la perte de sa famille.

De plus, au lieu faire ralentir sa chute, la Gryffondor profite de la vitesse que lui prodigue celle-ci et déploie ses ailes fraîchement formés de manière quasi parallèle à son corps puis pique légèrement vers le sol avant de redresser progressivement le haut de son corps afin de remonter en se servant de la vitesse accumulée et ainsi réaliser une sorte de courbe descendante puis ascendante.

-Hé, moi j'veux pas choisir entre vous deux, je vous ferais sortir tout les deux d'ici !

proteste-t-elle.